Cathédrale Sint-Baafs à Gent - Découvrez cet édifice ouvert et accueillant

Cathédrale | XII-XVI | Roman | Culte catholique

Accès PMR Orgue Lieu de pèlerinage

Carte

Heures d’ouverture

01 janvier - 31 décembre
lun 8.30 - 17.30
mar 8.30 - 17.30
mer 8.30 - 17.30
jeu 8.30 - 17.30
ven 8.30 - 17.30
sam 8.30 - 17.30
dim 13.00 - 17.30

Offices religieux

Kerknet

Description

Plusieurs fois détruite puis reconstruite, la cathédrale Saint-Bavon possède plusieurs styles, du roman de la crypte au gothique flamboyant de la nef en passant par le gothique brabançon de la tour.

A l'intérieur, ses nombreux piliers à colonnettes et ses 3 nefs, rendent l'endroit impressionnant. Plus ancienne église de Gand, puisque sa construction remonte au Xe siècle, elle renferme de véritables trésors, comme une chaire rococo en marbre du XVIIIe, une crypte romane qui est une des plus vaste de Belgique avec ses fresques des XVe et XVIe siècles, sans compter ses 22 chapelles, dont la première qui servit au baptême de Charles Quint en 1500. La neuvième chapelle représente "La conversion de St Bavon" de Rubens, XVIe siècle. Egalement un beau maître-autel du XVIIIe en marbre, avec en son centre saint Bavon montant au ciel.

Mais ce qui fait que l'on entre à Saint-Bavon, c'est le magnifique polyptyque "L'agneau mystique" du XVe siècle peint par Hubert et Jan Van Eyck, composé de 12 panneaux de chêne avec 8 volets polychromés recto-verso. Une véritable merveille pour les yeux. Si une copie est exposée dans la cathédrale, l'original s'y trouve également.

On pourra également admirer les vitraux qui ne sont malheureusement que du XIXe siècle car les vitraux d'origine, offerts par Charles Quint et Philippe II, ont été détruits en 1566.

KIKIRPA : Photothèque en ligne
Restauration de l'Agneau Mystique
La cathédrale Saint-Bavon est une des 5 églises monumentales de Gand. Plus d'info sur le site de MKGent.
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Photos

Média

Éléments remarquables

Hubert et Jan Van Eyck, Agneau Mystique, 1432

Le retable fut commandé par Joos Vijdt, échevin de la ville de Gand et marguillier de l'église Saint-Jean (actuellement cathédrale Saint-Bavon) et son épouse Elisabeth Borluut, auprès des frères Van Eyck. Hubert Van Eyck (1366-1426) entama l'oeuvre et Jean Van Eyck (vers 1390-1441) l'acheva en 1432. On peut décrire le programme iconographique du retable comme "l'exaltation de la rédemption de l'homme par le sacrifice du Christ, l'Agneau Mystique".

Pierre Paul Rubens, Entrée de saint Bavon, 1624

Le tableau s'inspire de la légende de saint Bavon, un aristocrate du 7e siècle qui abandonne une vie de dévergondage et se présente au couvent. Sur le seuil de l'abbaye, le repenti est accueilli par l'abbé Floribert et saint Amand. Le peintre a peint, de façon frappante, son propre portrait dans la figure de saint Bavon. Il s'agit là d'une des pièces les plus merveilleusement décoratives du peintre Pierre Paul Rubens, grand maître du baroque.

Laurent Delvaux, chaire de vérité, 1741-1745

La chaire de vérité de la cathédrale Saint-Bavon est un chef d'œuvre rococo de la sculpture, artistiquement travaillé en marbre blanc italien et en chêne danois. Le groupe principal est une composition allégorique représentant la victoire de la vérité. Au pied de l'arbre de la connaissance est assis le Temps, représenté sous la forme d'un impressionnant vieillard. Réveillé de son sommeil, il écarte son voile et regarde en face la Vérité sous la forme d'une jeune femme. Au pied du double escalier, des figures d'anges invitent, de leur regard et de leurs gestes, à écouter la parole de Dieu qui est proclamée du haut de la chaire de vérité.

Jérôme du Quesnoy le Jeune, Monument funéraire de l'évêque Antonius Triest, 1652-1654

Le sarcophage en marbre de l'évêque Triest (1654) a été sculpté par Jérôme du Quesnoy le Jeune, probablement selon un projet dessiné par son frère François. Il s'agit d'un des plus beaux mausolées d'Europe. L'œuvre montre Marie et Jésus qui, dans un agencement architectural et selon le modèle italien, jettent un regard sur l'évêque, à moitié gisant et regardant le chœur. Au bas, deux angelots portent une cartouche sur laquelle se trouve une inscription. Au sommet se trouvent les armoiries de l'évêque et le chapeau épiscopal. Antoine Triest était le 7e évêque de Gand.

Evangéliaire de saint Livin

Ce précieux manuscrit du 8e siècle sur parchemin a été transféré au 15e siècle de l'abbaye de Saint-Bavon à l'église Saint-Jean (actuellement cathédrale Saint-Bavon). Il se trouve inclus dans une reliure de velours rouge, incrustée d'argent (17e siècle). Auparavant il s'agissait d'une magnifique couverture du 15e siècle. Ce manuscrit contient le texte des quatre évangiles dans une ancienne traduction latine. Il s'agit d'un exemplaire représentatif d'enluminures carolingiennes avec des arcs et miniatures de caractère byzantin. L'œuvre provient probablement du Nord de la France et est de la main d'un seul auteur.

Benedetto da Rovezzano, Quatre candélabres identiques

Le maître d'œuvre avait construit ces quatre candélabres pour le monument funèbre de la tombe du cardinal Wolsley. Sur les flancs se retrouvent les roses Tudor et les armoiries du roi d'Angleterre Henri VIII. Ils proviennent de la Tombe House de la chapelle Saint-Georges à Windsor. Suite à la guerre civile anglaise, ils aboutirent sur le continent. Ils furent achetés par l'évêque Triest qui y fit sculpter ses armoiries. Ils furent déposés dans le chœur en 1669.

Comment s'y rendre